top of page

Sculpteure d'âme et de formation, elle varie ses recherches en se baladant à travers différentes disciplines, telles que la céramique, le dessin, la peinture, la sérigraphie, la gravure, la vidéo, ou encore l'installation. Elle travaille autant à l’échelle monumentale dans l’espace public et la nature, que dans des lieux plus intimes.

Son univers protéiforme invite à découvrir un monde aux dimensions oniriques qui questionne les origines et le devenir de notre humanité. Dans le renouvellement des échelles comme des techniques et des sujets, Chloé navigue avec une grande liberté là où le vent, son allié, la porte.

 

Il y a cette volonté de nous relier à cette mémoire archaïque universelle, d'ouvrir d'autres possibles, de résister à la banalisation et de transformer la violence de nos gestes en tendresse, un soir d'ivresse.

Son travail nous ramène à l'essence du sacré de la vie, sous toutes ses formes d'après sa sensibilité.

Elle souligne et sublime ce que notre monde rationnel et cartésien tend à nous faire oublier.

Son vocabulaire est poétique, engagé, utopiste, universel, et sans aucune retenue. Il est un va-et-vient permanent entre attirance et répulsion, amour et révolution, innocence et cruauté, beauté silencieuse et laideur décomplexée.

Tout cela baigné dans une blancheur brillante, une lueur radicale, souligné quelquefois d'un noir puissant qui englobe la matière.

 

Son geste se déploie par de grands traits en 3 dimensions en métal blanc qui dessinent des visions surréelles dans l'espace, par de petites traces vibrantes qui soulignent des formes organiques sur papier, par des impressions à l'encre noire sur des marbres trouvés au fond des rivières, par des moulages de tout ce qu'il l'entoure et qui fait sens dans son discours, pour les transformer en porcelaine.

Quand sa révolte face aux aberrations et aux injustices de notre monde prend trop de place dans ses tripes, elle devient incisive, dépose des armes sur les autels, attaque de tous côtés par des flèches d'indiens, brûle la terre vue du ciel, pour enfin déposer des fleurs et des cœurs d'artichauts pour adoucir les mœurs et de figer la beauté et l'espoir.

Dans ses créations vidéos, elle critique avec humour les symboles du pouvoir et des guerres, elle fait danser sa fille en haut des montagnes, ou dans un champs d'oiseaux, elle raconte nos gouffres et nos déboires sans complaisance. Elle insuffle la promesse d'une consolation.

 

 

A sculptor at heart and by training, she varies her research by wandering through different disciplines, such as ceramics, drawing, painting, silk-screening, engraving, video, or installation. She works on a monumental scale in public spaces and in nature, as well as in more intimate places. 

Her protean universe invites us to discover a world of dreamlike dimensions that questions the origins and future of our humanity. In the renewal of scales as well as techniques and subjects, Chloé sails with great freedom wherever the wind, her ally, carries her.

 

There is this will to connect us to this universal archaic memory, to open up other possibilities, to resist trivialisation and to transform the violence of our gestures into tenderness, an evening of intoxication.

Her work brings us back to the essence of the sacredness of life, in all its forms, according to her sensitivity.

She underlines and sublimates what our rational and Cartesian world tends to make us forget.

Her vocabulary is poetic, committed, utopian, universal and unrestrained. It is a permanent back and forth between attraction and repulsion, love and revolution, innocence and cruelty, silent beauty and unabashed ugliness.

All this is bathed in a brilliant whiteness, a radical glow, sometimes underlined by a powerful black that engulfs matter.

Her gesture unfolds in large three-dimensional strokes in white metal that draw surreal visions in space, in small vibrant traces that underline organic forms on paper, in black ink impressions on marble found at the bottom of rivers, in mouldings of everything that surrounds her and makes sense in her discourse, transforming them into porcelain.

When her revolt against the aberrations and injustices of our world takes up too much space in her guts, she becomes incisive, puts weapons on altars, attacks from all sides with native American Indian arrows, burns the earth from the sky, finally placing flowers and artichoke hearts to soften habits and freeze beauty and hope.

In her video creations, she criticizes with humour the symbols of power and wars, she gets her daughter to dance on top of the mountains, or, in a field of birds she tells our abysses and our setbacks without complacency. She infuses the promise of consolation.

bottom of page